D’un Préfet l’autre
En 2000, le Préfet Fontenaist rendait l’avis de l’État sur l’élaboration du Schéma Directeur de Rouen-Elbeuf.
En 2017, Nicole Klein fait parvenir le dossier de demande d’utilité publique du contournement Est à Ségolène Royal.
Contournement Est de Rouen = A133-A134, autoroutes à péage inutiles et imposées
En 2000, le Préfet Fontenaist rendait l’avis de l’État sur l’élaboration du Schéma Directeur de Rouen-Elbeuf.
En 2017, Nicole Klein fait parvenir le dossier de demande d’utilité publique du contournement Est à Ségolène Royal.
Les concessionnaires aimeraient voir passer dans leur giron 6822 km de nos routes nationales. Le prix de base de la négociation ? Une économie d’entretien pour l’État. Le réseau français continue de se privatiser !
Ce n’est plus une polémique, c’est une loi, passée au travers de deux amendements de députés LREM, Joël Giraud et Anne-Laure Cattelot…
Le maître d’ouvrage explique que l’infrastructure est respectueuse de la ressource en eau, parce qu’elle ne met pas en péril la captage de la Chapelle en cas de pollution non contenue, qu’en contournant le bois d’Ennebourg, la pollution se fera en aval du périmètre de protection des captages.
Mais nous sommes au milieu du périmètre de protection, et les captages sont en aval de l’autoroute.
Selon le maître d’ouvrage, les viaducs préservent les fonds de vallées humides et la mise en œuvre de dispositions constructives adaptées afin de garantir des rejets en milieu naturel qui respectent les objectifs de qualité des eaux.
Et en plus, elle restaure les trames vertes et bleues aujourd’hui à la peine, tout en compensant les milieux impactés par l’autoroute.
Une autoroute écologique, qui restaure la nature.
Histoire du contournement Est. En 1969, c’était un tracé Est-Ouest, l’A15, qui reliait Paris-Rouen-le Havre, un peu au nord de l’A13 qui allait à Caen et la Bretagne. En 2016, il se transforme en axe Nord-Sud.
Des constats, 6 raisons majeures pour nous opposer à ce projet, et 11 résolutions alternatives.
On peut en trouver d’autres.
En bref, on arrête !